
Meanwhile continue son expansion et ouvre sa première filiale en suisse
Avec près d’une centaine de robot installé en France, Suisse, Belgique, et bientôt en Italie, Meanwhile continue son expansion à l’international et se structure en conséquence.
Dans le cadre de la 3ème édition du Printemps de la Robotique, nous avons étudié le concept hybride d’un robot mobile manipulateur, le MOMA. Lors de cette conférence, trois intervenants se sont réunis pour expliquer cette technologie, ces cas d’usage et ces contraintes :
Faouzi Grebici, Industry solution Europe chez Omron, explique qu’un MOMA est un robot mobile manipulateur constitué de trois technologies principales :
Cette combinaison de brique technologique permet au robot de manipuler, soulever et déplacer des objets dans un milieu industriel. Doté d’une grande précision, il est particulièrement adapté dans des environnements à fortes contraintes.
Julien Vialle, Chef de programme stratégie industrielle chez SOITEC, nous partage des exemples de cas d’usage particulièrement adaptés à un MOMA.
Chez SOITEC, un acteur majeur du semi-conducteur, des réflexions sont menées pour intégrer un MOMA dans les Fab 150 et 200 où les lots de productions sont encore déplacés par des opérateurs. Le robot mobile doté d’un bras manipulateur viendrait alors prendre les lots sur l’étagère de stockage, les transporter, puis les déposer avec une grande précision sur les équipements de production.
Dans l’industrie automobile également, les MOMA ont une pertinence quand la manipulation humaine des produits est interdite. C’est le cas, par exemple, pour la fabrication des systèmes d’aide à la conduite où c’est le robot qui va charger et décharger le matériel durant toute la phase de test.
Un autre exemple que nous donne Faouzi Grebici est dans le secteur pharmaceutique pour faire du contrôle qualité.
Fabien Benoteau, Directeur technique chez Meanwhile, convient que le robot MOMA est une technologie intéressante qui pourrait répondre à de nombreux cas d’usage. Pour autant, il est nécessaire de la remettre en perspective la technologie et de définir clairement le besoin initial, notamment en termes de cadence et de productivité.
En effet, la robotique fixe traditionnelle peut facilement atteindre des précisions submillimétriques et donc atteindre des niveaux de précision à forte vitesse. En termes de robotique mobile qui évolue donc dans un environnement mobile, il sera compliqué d’atteindre le même niveau de précision. Le niveau attendu sera plutôt de l’ordre du millimètre sur un MOMA.
Il est important de sous-ligner qu’un MOMA qui prend, manipule et dépose des objets, réalise nécessairement des mouvements plus lents que la robotique fixe dite traditionnelle.
Sur cette technologie, la base mobile ainsi que le bras robotisé consomment de l’énergie. Sachant qu’un AMR standard a entre 8h et 10h d’autonomie, on divise par deux cette autonomie si elle doit être couplée avec un bras robotisé.
La notion d’autonomie et de vitesse de mouvement aura un impact direct sur votre retour sur investissement. Il s’agira donc de bien étudier en amont tous les aspects de cette technologie innovante et de se faire accompagner d’experts de la robotique durant toute la phase de votre projet.
La bonne réalisation d’un projet MOMA est donc basée sur 3 piliers :
Pour comprendre en détail La technologie du MOMA et ses limites, n’hésitez pas à visionner le replay de la conférence :
Avec près d’une centaine de robot installé en France, Suisse, Belgique, et bientôt en Italie, Meanwhile continue son expansion à l’international et se structure en conséquence.
La conférence a permis d’explorer les étapes clés pour intégrer un robot mobile autonome dans un environnement industriel ou hospitalier. Retour sur une heure d’échanges riches avec les experts de Proxinnov, Sick et Meanwhile.
À l’occasion de la 4e édition du Printemps de la Robotique, une conférence en ligne consacrée au transport de charges lourdes dans les établissements de santé a eu lieu.