Au fil des années, les enjeux logistiques dans tous les secteurs d’activité n’ont cessé de se complexifier : réduction des coûts, accélération des opérations, amélioration du service client, et plus tardivement, la réduction de la pénibilité au travail.
Dans ce contexte, l’automatisation des tâches de transport par des robots a été une avancée spectaculaire. Il y a encore peu, les AGV – véhicules à guidage automatique – étaient la seule option. Puis les AMR – robots mobiles autonomes – sont apparus sur le marché, capables eux aussi de déplacer des objets d’un point A à un point B.
Mais alors quels sont les facteurs de différenciation de ces deux technologies de navigation et peuvent- elles aussi cohabiter dans un même environnement.
Les 1ers AGV sont apparus dans les années 50, initialement pour transporter des palettes dans les entrepôts et centres de production. C’est dans les années 70 que la technologie AGV s’étend, notamment dans l’industrie automobile qui cherche à optimiser et automatiser la gestion des flux.
Les AGV ont la particularité de suivre un itinéraire déterminé en suivant un fil conducteur visible ou non. Aujourd’hui plusieurs techniques de guidage existent telles que le filoguidage, le guidage magnétique ou encore le guidage laser. Dans ce dernier cas, les experts l’appellent la technologie de navigation LGV, laser guided vehicle.
Ce système de guidage permet notamment :
Les AGV peuvent ainsi parcourir de longues distances et sont généralement capables de déplacer des charges lourdes pouvant aller jusqu’à plusieurs tonnes.
Cette navigation capable de fournir précision et robustesse suit donc sa trajectoire et par conséquent, est incapable de contourner un obstacle. Si le robot est bloqué par une palette ou un humain, le robot s’arrête, attendant que l’obstacle soit écarté.
Au cours des dernières années, et notamment avec l’essor de l’industrie 4.0, les capacités des systèmes AGV ont évolué pour plus de flexibilité et d’efficacité. Certains fabricants parlent ainsi d’IGV pour « Intelligent guided vehicle » et d’autres technologies de capteurs ou de vision par caméra pourraient encore impacter cette industrie dans le futur.
Plus tardivement, dans les débuts du XXIème siècle, la technique de navigation AMR est venue s’implanter sur le marché de la robotique, concurrençant ainsi les AGV.
Les AMR reposent sur la technologie SLAM, simulateneous localization and mapping, qui consiste à construire une carte virtuelle à partir d’un environnement réel et de localiser un objet sur cette carte.
Cette technologie s’est fortement développée dans les années 2000 avec l’essor de la robotique (développement e-commerce et industrie 4.0). Elle est rendue possible grâce à des capteurs placés sur la base mobile (scrutateurs lasers, sonars, etc…).
Le robot AMR se repose donc sur une infrastructure existante pour se localiser, il cartographie son environnement et génère de manière autonome sa trajectoire. Il se déplace ainsi librement puisqu’il adapte son comportement en fonction de ce qu’il connait mais aussi en fonction de ce qu’il voit. S’il rencontre un obstacle, il lui suffira de le contourner.
Le robot effectuera toujours le parcours identifié comme le plus simple, lui imposant le moins d’effort. Mais il est aussi possible d’influencer sur son comportement en lui imposant des règles de circulation. Des zones peuvent être interdites au robot, ou au contraire, privilégiées.
Cette technique de navigation est flexible puisque le trajet du robot peut évoluer facilement en fonction des besoins du client sans modifier l’infrastructure. Les clients peuvent même modifier eux-mêmes leur point de livraison.
Les robots AMR sont tout particulièrement adaptés aux environnements dynamiques où les robots ont plus de chance de croiser des obstacles (humains, objet).
Pendant longtemps, les technologies AMR et AGV ont été mises en concurrence : les fabricants d’AMR mettant en avant leur flexibilité et leur capacité d’évitement d’obstacles, et les fabricants d’AGV argumentant la robustesse et la fiabilité de leur système. Avec l’évolution constante de ces deux technologies, leur différenciation est plus nette et répondent à des besoins bien distincts. A titre d’exemple, dans les établissements de santé, les AGV travailleront sur des plateaux logistiques dédiés, alors que les AMR déplaceront du matériel plus léger dans les couloirs communs avec le personnel. Ainsi, de plus en plus d’experts parlent non plus de concurrence mais de complémentarité.
Autonomie : Grâce à ses lasers et son Intelligence Artificielle spécialisée dans la navigation en intérieure, les robots mobiles autonomes sont capables de naviguer dans des environnements complexes en présence d’opérateurs et d’engins de manutention, tout en assurant une efficacité optimale dans leur transport. Ils sont en mesure de contourner et d’éviter les obstacles, contrairement aux AVG qui peuvent détecter des obstacles devant eux, mais ne sont pas en mesure de les contourner. Ils s’arrêtent donc simplement jusqu’à ce que l’obstacle soit supprimé.
Collaboration : Les AGV sont limités à leur propre voie de circulation tandis que les AMR sont en mesure de circuler en présence des collaborateurs et du grand public.
Il devient évident aujourd’hui, qu’au-delà d’un dialogue entre machines, l’Humain doit être au centre du fonctionnement de l’entreprise, et que son interaction avec les machines doit être rendue simple et intuitive.
Lorsque nous parlons de robots mobiles intelligents, nous parlons d’AMR (Autonomous Mobile Robot). Ils sont dotés d’une intelligence artificielle spécialisée dans la navigation en intérieur (SLAM). Le SLAM, Simultaneous Localisation And Mapping, permet au robot de construire son environnement et de modifier son comportement en fonction des obstacles non cartographiés tout en se localisant en temps réel. Afin de se déplacer en toute autonomie et sans trajectoire prédéfinie, le robot va combiner les informations qui lui sont propres avec les informations de son environnement (renvoyées par ses lasers et capteurs). Contrairement aux AGV, les AMR peuvent être déployés sans aménagement particulier.
Grâce à eux votre infrastructure est davantage prédictive et autocorrective. Elle place l’usage, et non plus le produit, au cœur de sa logique. Enfin, elle passe d’une organisation du travail rigide à une organisation flexible, avec à la clé une plus grande attractivité du travail.
Vous souhaitez automatiser vos transports, mais vous vous demandez si votre infrastructure est en mesure d’accueillir des AMR ?
Ces questions sont primordiales afin de bien entamer l’étude de votre besoin en robotique mobile.
Meanwhile vous accompagne pour analyser votre environnement et ses contraintes (zone de passage étroite, zone restreinte, prise d’ascenseur, portes à passer…) et vous conseille pour optimiser vos flux de production avec le nombre de robots le plus adéquat.
Cependant pour pouvoir intégrer des robots mobiles Meanwhile dans votre infrastructure, les prérequis sont les suivants :
En fonction de l’avancement de votre projet, Meanwhile a la possibilité de réaliser une simulation virtuelle de votre future application. Cette simulation nous permet d’optimiser votre application en robotique mobile autonome et vous permet d’évaluer votre ROI.
Les robots mobiles autonomes s’intègrent facilement sur un lieu de travail. Ils permettent aux collaborateurs d’avoir de meilleures conditions de travail et une plus grande efficacité, sans être remplacés par un « robot ». Mais pour que cette solution soit aussi efficace qu’elle peut l’être, elle doit être acceptée par l’ensemble de l’équipe. Nous avons établi pour cela, une liste de 5 conseils pour faciliter l’acceptation de vos collaborateurs à l’intégration de Robots Mobiles Autonomes.
Bien évidemment, le rôle de Meanwhile est de vous accompagner tout au long de votre projet. Notamment lors de cette phase d’avant-projet. Nos équipes sont à votre disposition pour répondre à vos questions de faisabilité : contact@meanwhile-france.com.
Chez Meanwhile, nous avons pour principal objectif de transformer votre environnement complexe en un environnement intelligent, répondant à votre besoin de flexibilité. Nous souhaitons vous permettre d’intégrer nos solutions robotiques mobiles de façon simple et économique, tout en apportant une dimension de sécurité, de traçabilité et de flexibilité dans vos process. Grâce à l’écosystème péri-robotique développé par Meanwhile (Mw², Omnibox, gestionnaire d’ascenseur…), nos clients sont dans la capacité d’utiliser des process complexes ultra-connectés de manière très intuitive, facilitant ainsi leurs tâches et augmentant leur productivité.