Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus SARS-CoV-2. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Afin d’éviter une deuxième vague de propagation du virus et d’orienter les industriels, ainsi que les établissements recevant du public, dans la stratégie de gestion de l’environnement, le Professeur Didier Lepelletier, un des experts nationaux en hygiène hospitalière et spécialiste de la prévention des agents infectieux émergents dont le SARS-CoV-2 en cette période de pandémie Covisd-19, nous renseigne sur les bonnes pratiques à adopter pour lutter contre le Covid-19.
Professeur Lepelletier, comment se transmet le virus SRAS-CoV-2 dans l’environnement ?
« Les principaux modes de transmission du Covid-19 sont :
Le virus survit-il dans l’environnement ?
Quel est le process recommandé pour le nettoyage des surfaces contaminées ?
« Cependant, effectuer une détergence, un rinçage puis une désinfection systématique par intervention humaine est compliqué en routine » selon le Professeur Lepelletier, du fait du temps nécessaire à sa réalisation, de la charge en ressource humaine et lors d’une activité de soins soutenue.
Quelles sont les stratégies de traitement de l’environnement pour maitriser la diffusion du SARS-CoV-2 dans des locaux ?
Le Professeur Lepelletier recommande aux entreprises réouvertes après le confinement d’effectuer une fois par jour une détergence des sols, et une désinfection pluriquotidienne des surfaces les plus fréquemment touchées telles que les poignées de porte. « Des désinfectants sous forme de spray prêt à l’emploi peuvent être utilisés avec des essuie-mains à usage unique par exemple. » « Cependant ces mesures de gestion de l’environnement ne sont que des compléments des mesures de distanciation sociale associant :
Le Professeur Lepelletier met en garde contre la surconsommation de produits désinfectants et de leurs impacts néfastes possibles sur l’environnement. Dans une logique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), il suggère aux établissements recevant du public et aux industries de compléter leur stratégie de gestion de l’environnement (habituellement réalisée par des produits détergents/désinfectants) par toute autre stratégie efficace sur les virus enveloppés et de possiblement s’orienter vers des solutions de désinfections alternatives non chimiques limitant ainsi l’utilisation de ces derniers.
En effet, les solutions chimiques ont un effet néfaste pour l’environnement (rejet des substances chimiques dans les effluents) mais également pour la santé. Il est recommandé d’éviter d’utiliser les vaporisateurs ou pulvérisateurs afin de limiter la formation d’aérosol de produits désinfectants pouvant être inhalés et ainsi irriter les voies respiratoires.
La méthode sèche de désinfection par lampe UV-C est donc une alternative non chimique prouvée efficace sur les agents microbiens, bactériens et virucides. La lumière UV-C va détruire le matériel génétique des micro-organismes infectieux. En raison de leur efficacité et de leurs avantages, les UV-C sont utilisés dans un nombre croissant d’applications ; par exemple pour la désinfection dans les installations de traitement des eaux usées, dans les laboratoires, les systèmes de climatisation, les piscines et les aquariums, ainsi qu’à divers stades du procédé de fabrication d’aliments et de boissons. Les UV-C sont également utilisés en milieu médical et hospitalier dans certains pays pour stériliser les instruments, les plans de travail et l’air.
Les solutions de désinfection de surfaces par lampes UV-C doivent-elles être encadrées ?
Le Professeur Lepelletier précise : « En effet, le rayonnement UV-C est invisible pour l’Homme, et l’exposition au rayonnement UV-C peut avoir des effets néfastes sur la santé. D’après la norme ISO 15858 : 2016, ces effets indésirables peuvent se traduire par des lésions oculaires et cutanées dont les symptômes peuvent n’apparaître que plusieurs heures après l’exposition. Il est donc important d’avertir et de protéger le personnel ou les passants des risques associés aux UV-C et de les utiliser avec toutes les précautions requises. »
C’est pourquoi les solutions robotiques mobiles de désinfection par UV-C doivent être en mesure de fonctionner en toute autonomie, sans intervention humaine et doivent être assez intelligentes pour, d’une part, atteindre toutes les zones à désinfecter afin d‘éviter les zones d’ombre qui ont un effet barrière aux rayons UV-C et d’autres parts, ne pas activer leurs lampes UV-C lorsqu’il existe un risque d’exposition humaine.
Dans le contexte inédit et particulier que traverse le monde aujourd’hui, il est plus que jamais indispensable d’utiliser les nouvelles technologies pour se prémunir et aider les personnes en première ligne à se protéger. C’est pourquoi Meanwhile mobilise son savoir-faire pour vous proposer des solutions de désinfections alternatives, non chimiques, automatisées et adaptée aux politiques RSE de vos établissements, comme l’XuP-Steri. Cependant d’autres solutions cobotiques mobiles sont en cours d’études pour répondre toujours plus à vos besoins actuels durant cette crise sanitaire.
Pour en savoir plus sur nos solutions robotiques mobiles de désinfection non chimiques veuillez nous contacter à contact@meanwhile-france.com.
Références :